Pour travailler les différentes unités de mesure en Montessori, on utilise le tableau des décimaux.
Au recto, les étiquettes présentent les noms entiers des mesures, au verso, les abréviations.
Et on peut attacher chaque lot d’étiquettes avec des élastiques des bracelets loom !
En cliquant sur l’image ci-dessus, vous pourrez télécharger le fichier des étiquettes. Il faut veiller à la découpe, pour replier l’abréviation sous la mesure.
Vous retrouverez le grand tableau des décimaux sur le site :
B. a beaucoup apprécié l’école Montessori qu’elle a fréquenté à temps plein de mars 2019 à mars 2020.
Je suis très reconnaissante à nos autorités de m’avoir donné une deuxième chance !
Compte tenu de ses difficultés, grosse dyslexie, et dysorthographie (ou l’inverse, qu’importe !) le cadre d’une école, fut-elle Montessori, ne lui convenait pas.
Cette année, voici donc comment nous procédons. Cela pourra changer, c’est bien l’avantage de la situation !
B. a 9 ans et demi, devrait être en CM2, je dis plutôt CM1 , mais l’an prochain, je risque de dire encore CM1 !
Nous travaillons environ 2h30 le matin. Elle prend son petit déjeuner seule, je travaille de bonne heure le matin avant de commencer, je réponds à vos messages, prépare les colis et imprime des documents si nous en avons besoin.
Nous commençons par l’orthographe, que nous reprenons tout au début. Les séries Ortho de Juliette sont notre support pour le moment.
L’avantage, c’est que nous travaillons son par son, mais dans cette série, il y a aussi des mots simples (mais courants) qui n’ont pas le son. Idéal pour nous qui avons besoin d’avancer un peu.
Puis conjugaison. Là aussi, je reprends au début. Cette fois, mon support est Réussir en conjugaison, recommandé par mon amie Anaïs.
C’est très progressif, concret, très proche de Montessori, et comme l’a très justement fait remarquer Lutin Bazar, c’est pratique les groupe de conjugaison, mais que d’exceptions ! Pourquoi ne pas travailler d’abord ce qui est régulier ? D’ailleurs, je pense que sur mes 4 aînés, 2 n’ont rien compris à ces groupes, leur orthographe est plus qu’approximative ! Donc je tente une autre approche.
Mais j’utilise, entre autres, ces petits jeux qui sont très appréciés.
Puis accord dans le groupe nominal. Là, c’est accordissimot que j’ai modifié pour que tout soit régulier.
J’ai aussi fait ce jeu avec les symboles Montessori, (cliquer sur l’image pour le télécharger)
Nous faisons ensuite de l’analyse grammaticale, soit à partir de phrases de son quotidien soit des livres qu’elle dévore, là aussi tout est bon !
En maths, c’est beaucoup plus facile.
B a compris les 4 opérations, ne connaît pas encore ses tables autrement qu’à partir des images des multimalins. Tant pis ! Elle utilise comme table de référence les cartes des multimalins que je lui ai présenté ainsi. Comme cela, elle fait tous ses calculs en autonomie.
J’avais longtemps essayé de lui faire faire le cahier Jocatop de calcul, avant de me rendre compte que trop, c’est trop !
Le mercredi, c’est problèmes : la bête noire de B. Et pourtant, on les appelle histoires à calculer ! J’ai tout essayé : Singapour (trop dur !) petits exercices… et finalement je reprends ces petits devoirs de la librairie des écoles (CE1 !)
que nous avions délaissés il y a quelques années. Je suis le scribe, elle raisonne et calcule et me dicte.
Et ça marche !
En complément, elle fait le livre Larousse Montessori/Singapour CM1 qui est super facile ! ça l’encourage et c’est bien !
Nous utilisons aussi : (en autonomie, pendant que je prépare le repas ou en début d’après midi, si je travaille)
Géométrie : Jocatop
Larousse : Montessori et arts
Les enquêtes de Lafouine
les lapbooks de Carpe Diem, en ce moment le cheval.
Pour l’histoire, je cherche encore… J’aurais voulu un livret d’activités mais je n’ai pas trouvé. Sur le site Bout de gomme, il y a beaucoup de ressources, mais je n’ai pas envie d’investir dans les Quelle histoire ! (et ma bibliothèque municipale non plus !) Dommage, j’essaierai d’adapter les questionnaires aux livres que nous avons.
Je lis par étapes ce livre.
Nous faisons une petite fiche pour notre frise du temps. Et en même temps, j’utilise l’histoire de France de Bainville en CD qu’elle aime beaucoup écouter.
Et nous avons … plein de livres !
L’après midi, c’est rencontre non sco, poney, ballades et lectures.
J’espère que cela pourra vous aider, si vous vous lancez ou si comme la mienne, votre enfant a des difficultés !
Nous avons observé que si ces chiffres sont bien droits, c’est parce que les Romains aimaient graver leurs chiffres dans la pierre. Leurs lettres et leurs chiffres ne devaient donc pas être trop arrondis. (Nous aurions pu faire de la sculpture, mais n’en avons pas eu le temps !)
Nous avons essayé de chercher la logique de ces chiffres, les enfants l’ont facilement comprise jusqu’à 12.
Puis nous avons pris les documents de mon amie Géraldine (voici le lien de téléchargement) et je les ai fait travailler sur les cartes à choix. Par étapes nous avons appris jusqu’à 100.
Pour commencer la chimie, Marie Hélène nous avait parlé de cet excellent dossier de Carpe Diem (je m’en régale), mais pour les plus jeunes, c’est un peu compliqué, il faut le reconnaître.
Alors, quand j’ai vu chez une amie ce matériel, j’ai compris… qu’elle avait trouvé !
Voici comment j’ai procédé :
Je voulais que mes atomes tiennent dans un pot de confiture (c’est bien de la cuisine, la chimie, hein ?)
J’ai donc coupé une tige de bois qui m’a servi d’étalon pour les « bras » des atomes. Pas de photo, elle n’a pas dû survivre aux rangements de mon bureau, cet article étant dans mes cartons depuis… longtemps !
Puis j’ai acheté des rondelles percées avec un petit trou et « beaucoup de chair » !
Si vous aussi voulez faire les atomes, il vous faudra :
16 atomes de carbone avec 4 « bras »
29 atomes d’hydrogène avec 1 « bras »
29 atomes d’oxygène avec 2 « bras »
2 atomes de soufre avec 6 « bras »
3 atomes de calcium avec 2 « bras »
1 atome de chlore avec 1 bras
Pour chaque bocal, j’ai mis un couvercle avec un code couleur (complètement inventé par moi, mais utile pour ranger la cuisine lorsque tout est achevé !)
Et j’ai écrit le nom de l’atome avec le même code couleur (ça aide à la cuisine !)
Et ensuite, qu’en fait-on de tout cela ?
Et bien des formules ! des recettes de cuisine bien sûr !
Elles sont classées en 3 niveaux, à ranger dans 3 pochettes colorées.
Pendant longtemps, ma poupoune n’a pas du tout été intéressée par ce qui nous entoure. N’a pas retenu grand chose de nos (nombreuses) lectures, et visites.
Et puis, d’un coup, le rideau a été tiré.
Son intérêt et surtout sa mémoire ont été comme réveillés et elle s’est brutalement intéressée à tout ce qui fait notre cadre de vie.
Il me faut maintenant nourrir son appétit insatiable.
Dans le domaine de l’art, notre bibliothèque est relativement étroite, mais nous avons de bons ouvrages.
J’ai un faible pour le livre Mon petit livre d’art pour raconter l’histoire…
Notre bibliothèque municipale est abonnée à Olalart et à Léonard.
Nous empruntons régulièrement les nouvelles publications (que nous n’avons pas ensuite à stocker !) Mais comme c’est une toute petite commune, nous savons que nous pourrions les retrouver si nous en avions besoin !
Il est extrêmement bien fait. Le principe consiste à associer un détail à une œuvre, mais, et c’est là que réside l’intérêt de ce jeu par rapport aux memorys que nous avons pu avoir auparavant, le nom de l’auteur (ses dates) et celui de l’œuvre sont cités. Pas besoin d’aller dans le livret explicatif (et pourtant il y en a un !) pour savoir de quoi on parle.
Pour rendre le jeu encore plus attractif, la qualité des cartes et du coffret est parfaite !
Et puis, à la suite de ma formation avec Marie Hélène en culture 3/6, (ma poupoune a 7 ans bien sonnés et j’utiliserai tout ce que j’ai appris pour elle !), j’ai confectionné ces cartes (disponibles sur le site Montessori Print Shop)
Je pense nous imprégner petit à petit d’un artiste, puis d’un autre puis enfin de mélanger pour savoir si nous avons bien retenu.
(toutes les cartes sur l’art ne sont pas traduites, mais j’ai transmis à Montessori Print Shop la traduction de ce que j’avais acheté… vous pouvez donc en profiter vous aussi !)
Et vous, comment transmettez-vous votre intérêt pour l’art à vos enfants ?
Nous avons bien avancé en grammaire et pour varier un peu (et parce que la demoiselle n’aime pas trop se donner du mal pour l’analyse grammaticale, vous comprenez, il faut dessiner et colorier tous ces symboles !) de temps en temps, nous utilisons les cartes à pince.
Le principe est simple. Elle lit la phrase, décide de la nature du mot en gras souligné, pose une pince à linge (ou son doigt) et s’auto-corrige avec la croix au crayon à papier que j’ai dessinée au dos.
Après avoir longtemps hésité, j’ai finalement décidé d’adopter ce matériel qui n’est pourtant pas utilisé à la Source (lieu de ma formation actuelle) et objet de multiples controverses.
Pour ma part, j’ai choisi d’utiliser le code couleur de l’AMI, pour éviter que les enfants n’agissent en « pilote automatique » plutôt qu’en réfléchissant à ce qu’ils font.
Mais pour les utiliser, il faut les remplir !
J’avais trouvé des étiquettes sur le site Montessori seed (qui malheureusement a disparu). Il y a aussi celles deBenoit Dubuc, qu’il envoie lorsqu’on lui demande le dossier de Français… mais la plupart sont à imprimer en couleur or je trouve que tous ces à plats de couleur, quand on peut imprimer sur du papier de couleur (dispo à la maison !) c’est du gaspillage !
Donc retour à Montessori seed… les planches sont en noir à imprimer sur du papier de couleur, bristol, que je n’ai pas plastifié.
Sauf que… lorsque j’ai commencé à découper mes étiquettes, il en manquait beaucoup ! Donc j’ai dû les retaper. (c’est dommage, en effet, les 2 versions sont différentes, ce serait trop facile !)
Ce que j’aime dans ce matériel… comme toujours dans le matériel Montessori, c’est que c’est du concret.
On lit, on encode la grammaire et on fait l’action, on va chercher le crayon demandé, on le range…
Pensez à imprimer en taille réelle, c’est normal que tout ne s’imprime pas ! Je l’ai imprimé, toujours sur mon papier bristol de couleur, ce qui fait que mes enveloppes sont parfaitement à la bonne couleur !
Un petit mot cependant sur la taille des étiquettes… N’ayant jamais eu entre les mains le matériel fabriqué par nos amis chinois, je ne m’étais pas rendu compte de la taille de leurs cases ! Les miennes sont donc un peu étroites. Il faut en tenir compte lorsque vous découpez les étiquettes et ne pas dépasser 4.5 cm de large pour les billets.
Et cela fait un sacré travail !
Pour le rangement des enveloppes, une boite est à l’étude. Que pensez-vous de ce système ?
La poupoune est très enthousiaste pour ce travail « de grand » et ne se lasse pas.
J’avais anticipé (en formation) que les barres allaient bouger trop facilement. C’est pourquoi je les ai faites en bois. En plus elles sont gravées, ce qui permet de juste les cirer en rouge ou bleu. Le top.
Nous avançons bien. Je lui sers de scribe, mais déjà, elle veut écrire les + et les =. Peu à peu elle entre dans l’écriture car au jour où j’écris, elle a déjà voulu écrire les 1, 2, et 3.
Nous écrivons sur un petit carnet. O la bonne inspiration ! Cela me permet d’écrire la date. « Hier, nous étions lundi, aujourd’hui, nous sommes … » Vérification effectuée, l’air de rien. Pour la date, c’est pareil.
Pour fabriquer vos mémorisations, vous pouvez choisir sur le site les éléments que vous ne pouvez faire vous mêmes :
Nous travaillons depuis bien longtemps déjà les petits volumes de géométrie.
La poupoune maîtrise presque le vocabulaire des solides
(pour moi, je me suis fait une affiche qui me permet de ne pas dire de bêtise !)
Nous avons donc introduit le vocabulaire des arêtes, puis des sommets qui piquent.
Cela lui plait beaucoup (en plus, on les compte !)
Vous ne trouverez pas ce matériel sur notre boutique.
Nous n’avons pas trouvé de fournisseur français ou européen pour les pyramides et les tétraèdres. Pour le reste, c’était possible, mais présenter un jeu incomplet ne nous parait pas cohérent.