Pour travailler les différentes unités de mesure en Montessori, on utilise le tableau des décimaux.
Au recto, les étiquettes présentent les noms entiers des mesures, au verso, les abréviations.
Et on peut attacher chaque lot d’étiquettes avec des élastiques des bracelets loom !
En cliquant sur l’image ci-dessus, vous pourrez télécharger le fichier des étiquettes. Il faut veiller à la découpe, pour replier l’abréviation sous la mesure.
Vous retrouverez le grand tableau des décimaux sur le site :
Pour commencer la chimie, Marie Hélène nous avait parlé de cet excellent dossier de Carpe Diem (je m’en régale), mais pour les plus jeunes, c’est un peu compliqué, il faut le reconnaître.
Alors, quand j’ai vu chez une amie ce matériel, j’ai compris… qu’elle avait trouvé !
Voici comment j’ai procédé :
Je voulais que mes atomes tiennent dans un pot de confiture (c’est bien de la cuisine, la chimie, hein ?)
J’ai donc coupé une tige de bois qui m’a servi d’étalon pour les « bras » des atomes. Pas de photo, elle n’a pas dû survivre aux rangements de mon bureau, cet article étant dans mes cartons depuis… longtemps !
Puis j’ai acheté des rondelles percées avec un petit trou et « beaucoup de chair » !
Si vous aussi voulez faire les atomes, il vous faudra :
16 atomes de carbone avec 4 « bras »
29 atomes d’hydrogène avec 1 « bras »
29 atomes d’oxygène avec 2 « bras »
2 atomes de soufre avec 6 « bras »
3 atomes de calcium avec 2 « bras »
1 atome de chlore avec 1 bras
Pour chaque bocal, j’ai mis un couvercle avec un code couleur (complètement inventé par moi, mais utile pour ranger la cuisine lorsque tout est achevé !)
Et j’ai écrit le nom de l’atome avec le même code couleur (ça aide à la cuisine !)
Et ensuite, qu’en fait-on de tout cela ?
Et bien des formules ! des recettes de cuisine bien sûr !
Elles sont classées en 3 niveaux, à ranger dans 3 pochettes colorées.
Pour les formes à dessins, j’ai acheté des pots à crayons. Malheureusement, même si mon meuble est très beau, ils n’ont pas beaucoup servi !
Mais maintenant, nous utilisons (un peu plus ?!) des crayons, mais rangés dans un gros pot, ce n’est pas très commode.
J’ai donc essayé d’en bricoler un. Le résultat n’a pas été très concluant.
Nous avons donc dessiné un nouveau modèle pour la boutique, en supposant que je ne suis pas la seule à avoir des difficultés à couper le bois droit et à utiliser une défonceuse.
C’est sûr qu’il faut de la patience pour peindre toutes ces couleurs, mais le jeu en vaut la chandelle !
Le modèle est au point, vous le trouverez sur la boutique !
Avec ma copine Carole, nous avons bien travaillé ce week end !
Depuis longtemps, je voulais monter ces ampoules, interrupteurs et aussi ces moteurs (merci Carole !) pour que le montage électrique soit facilité.
J’avais peur de me lancer dans la soudure et finalement, nous avons beaucoup aimé faire cette nouvelle découverte toutes les deux !
Finalement, voici ce que nous avons fait (pour sa classe et pour ma poupette !)
Pour l’utilisation, voici ce que nous avons prévu :
Première expérience : l’ampoule et la pile
Deuxième expérience : l’ampoule, la pile et les pinces
Troisième expérience : l’ampoule, la pile, les pinces et le support pour l’ampoule.
Quatrième expérience : l’ampoule et son support, la pile, les pinces et le principe de l’interrupteur.
Cinquième expérience : l’ampoule et son support, la pile, les pinces et l’interrupteur.
Sixième expérience : 2 ampoules et leur support, la pile et les pinces.
Septième expérience : le moteur, la pile, les pinces et l’interrupteur.
Pour le montage, nous avons choisi de faire un code couleur différent en fonction de l’utilisation du module : rouge pour les ampoules, jaune pour les interrupteurs, et gris pour les moteurs.
Et ça a l’air de plaire :
Et vous, comment avez vous fait pour les petites expériences d’électricité ? Avez vous trouvé des pinces crocodiles plus pratiques pour la main d’enfant ?
Depuis plusieurs années, je me triture la tête pour l’enseignement de l’histoire.
Je suis fondamentalement convaincue de l’importance de la chronologie.
Je cherchais désespérément un support pour visualiser comment les événements que nous croisons dans nos lectures ou visites s’agencent dans le temps.
Le livre des siècles m’a attirée, mais ma poupoune est encore trop jeune pour avoir le degré d’abstraction nécessaire pour comprendre que tourner la page, c’est changer de siècle (voire plus !)
Le livre des siècles est prêt, mais nous l’utiliserons quand elle sera plus grande.
Je ne voulais pas non plus bâtir un programme qui nous aurait empêché de poursuivre ses intérêts, si j’avais voulu m’en tenir à une chronologie stricte.
Ce qui l’intéresse en ce moment ? Jeanne d’Arc, les égyptiens, les châteaux forts… difficile à concilier n’est-ce pas ?
Un amour d’enfant : il y en a trop, je voulais que tout tienne sur le mur dédié
C’est finalement sur le site de Jean (malheureusement fermé) que mon choix s’est finalement tourné. (merci Anaïs pour l’idée !) Elle a le mérite d’être sobre, unique.
Nous allons la garnir au fur et à mesure de nos découvertes.
Et j’ai gardé toutes les étiquettes du site un amour d’enfant, car je les trouve vraiment bien faites.
Et je garderai un double de mes étiquettes pour les mettre sur la chaine de l’histoire que je commence à préparer.
Nous avons bien avancé en grammaire et pour varier un peu (et parce que la demoiselle n’aime pas trop se donner du mal pour l’analyse grammaticale, vous comprenez, il faut dessiner et colorier tous ces symboles !) de temps en temps, nous utilisons les cartes à pince.
Le principe est simple. Elle lit la phrase, décide de la nature du mot en gras souligné, pose une pince à linge (ou son doigt) et s’auto-corrige avec la croix au crayon à papier que j’ai dessinée au dos.
Pour monter les chaines, il faut des anneaux. Depuis quelques temps, nous avons choisi de ne plus proposer d’anneaux dans la boutique, c’est tellement facile de les fabriquer avec la pince à boucles, que ce serait dommage d’avoir des anneaux d’une autre couleur !
du fil de fer 1.3 (ou 1.1 mm) dans le rayon jardinerie de votre grand magasin. (on peut très bien et c’est même recommandé, utiliser les chutes de fil qui restent inévitablement du montage des perles en barrettes.)
une bonne pince coupante
une ou deux pinces plates.
Une chute de fil de fer (ou plus !)
On fait une boucle à l’extrémité.
On entortille le fil autour du cylindre moyen (préférable pour une chaine de perles en 8 mm)
On déplace la pince et on fait une deuxième boucle de manière à avoir un 8.
C’est presque fini !
On place la pince de manière à ce que l’intérieur de la pince puisse marquer un trait repère à la fin du 8. On ouvre le 8.
On coupe sur le repère.
On reforme le 8.
Voilà ce que nous avons réalisé !
De la même manière, on peut faire des anneaux simples avec le gros cylindre.
Pour monter une chaîne de carré, il faut un anneau en 8 entre chaque barrette et un anneau simple à chaque extrémité.
Pour les chaines de cube, entre chaque chaine de carré, un anneau en 8, un anneau simple et un anneau en 8. On pourra suspendre la chaîne par l’anneau simple !
Vous trouverez les perles pour les chaînes de 100 et 1000 sur la boutique, ainsi que la pince à boucles.