Nous avons bien avancé en grammaire et pour varier un peu (et parce que la demoiselle n’aime pas trop se donner du mal pour l’analyse grammaticale, vous comprenez, il faut dessiner et colorier tous ces symboles !) de temps en temps, nous utilisons les cartes à pince.
Le principe est simple. Elle lit la phrase, décide de la nature du mot en gras souligné, pose une pince à linge (ou son doigt) et s’auto-corrige avec la croix au crayon à papier que j’ai dessinée au dos.
Lors de ma formation, j’ai appris que les contrastes géographiques doivent se travailler exclusivement en argile. Oui.
Mais chez nous, il fait froid en hiver, et l’argile se manipule surtout dehors (donc l’été !) Donc hors cette période, pas de contrastes géographiques ?
C’est une activité qui plait beaucoup à ma fille.
En papier rugueux, cela ne me disait rien, mais en bois, en relief, en plus, là c’est top ! Le doigt et l’œil appréhendent le relief.
De plus, nous pouvons y jouer en associant les cartes concoctées par Super Mom en Russie ! (je ne retrouve pas le lien pour aller sur son site, si quelqu’un l’a, je le mettrai volontiers.)
Seul bémol, j’ai dû recouper le petit angle supérieur gauche : l’autocorrection sur la face avant des cartes, c’est un peu dommage ! Quel intérêt de chercher si on a la correction sous les yeux ?
Et d’ailleurs, en y réfléchissant bien il n’y a pas de juste dans cette activité, sur la photo ci-dessus, l’auteur a vu un isthme, ok. Mais ma poupoune veut aussi y voir un détroit. Alors qui a raison ?
J’ai donc neutralisé l’autocorrection sur les photos.
Si vous souhaitez ma version des photos, cliquez sur la photo.
Sinon, vous pouvez les télécharger sur Super Mom.
Retrouvez les contrastes géographiques sur 123Montessori
Depuis que nous avons choisi l’IEF (instruction en famille) pour notre dernière, nous sommes souvent amenés à expliquer, justifier, argumenter, y compris auprès de nos aînés…
J’ai donc fait un tour d’horizon des vidéos faciles d’accès.
Tout d’abord, pourquoi choisir une méthode plutôt qu’une autre ? Nos 4 aînés ont subi l’éducation nationale, dans le public et aussi dans le privé.
Nous avons visité les écoles, rencontré les enseignants (enfin ça ne sert pas à grand chose, car si on y va l’année d’avant, on n’est jamais sûr que ce sera le même l’année d’après)
Dans le public, lorsque j’ai parlé méthode, on m’a renvoyé à l’inspecteur (?!), tandis que dans le privé, on a un interlocuteur qui répond (sans forcément s’engager d’ailleurs).
Le résultat sur nos aînés est très mitigé, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont bien formatés ! Question liberté et autonomie, c’est quand même très limité, même si leurs résultats scolaires sont très convenables. Ce qui nous importe plus, c’est l’apprentissage de la liberté.
Mais jamais, autour de chez nous en tout cas, je n’ai rencontré de directeurs ou d’enseignants qui connaissent le fonctionnement du cerveau de l’enfant (voir le livre de Catherine Gueguen : Pour une enfance heureuse)
DU PARADIGME DE L’EDUCATION
Alors nous avons choisi Montessori.
Montessori, c’est fou ! (Trevor Eissler)
Car c’est la méthode qui correspond le mieux à ce que nous disent les neurosciences sur le fonctionnement du cerveau de l’enfant.
Céline Alvarez au 27RUEJACOB
Voici ce que cela donne dans une école :
Classe de Maternelle – Gennevilliers
Et ce que les parents en disent :
Témoignages de parents 3
Bon, il n’y a bien entendu pas d’école Montessori accessible à moins de 10 minutes de chez nous. (il y en a 2, une à 35 minutes, et l’autre à 1 heure de route… si la pédagogie va, ce n’est pas raisonnable au point de vue de la fatigue) Donc, nous avons fait le choix de l’instruction en famille.
D’autres font le choix de faire confiance aux capacités de l’enfant, et n’utilisent aucune méthode…
Nous travaillons depuis bien longtemps déjà les petits volumes de géométrie.
La poupoune maîtrise presque le vocabulaire des solides
(pour moi, je me suis fait une affiche qui me permet de ne pas dire de bêtise !)
Nous avons donc introduit le vocabulaire des arêtes, puis des sommets qui piquent.
Cela lui plait beaucoup (en plus, on les compte !)
Vous ne trouverez pas ce matériel sur notre boutique.
Nous n’avons pas trouvé de fournisseur français ou européen pour les pyramides et les tétraèdres. Pour le reste, c’était possible, mais présenter un jeu incomplet ne nous parait pas cohérent.
Depuis quelques temps, ma poupoune me réclamait de commencer à travailler avec l’horloge.
Comme elle avait bien avancé en dénombrement, j’ai finalement cédé.
Et j’ai bien fait !
Elle la fait 4 à 5 fois par jour !
Compliquant l’exercice à l’extrême, en cachant les jetons des heures et en les installant à partir de 7 heures, heure à laquelle nous avons commencé la présentation.
Pour vous aider à confectionner cette horloge, vous trouverez sur le site :
Le tableau de 100 n’est pas tout à fait un matériel montessori.
Il permet néanmoins l’acquisition de mécanismes propres à la multiplication qui sont intéressants. C’est pourquoi j’ai choisi de le proposer sur la boutique.
Voici ce que vous recevrez si vous le commandez :
Pour le montage, voici les instructions
Fournitures : Colle blanche, cire, pigment bleu, feutre posca noir, feuille de plastification à chaud. Outils : Ciseaux, plioir en os.
Pour le plateau : – Tout d’abord cirer avec ou sans teinte bleue. (Mélanger le pigment avec de la cire. Il n’est pas nécessaire d’utiliser tout le pigment, en fonction de la densité du bleu recherché, faire des essais) – Laisser sécher, bien faire briller pour enlever les excès de cire et de pigments. (facultatif) – Reprendre les lignes avec un posca noir, s’aider d’une règle pour que les lignes soient parfaites.
– Cirer avec de la cire incolore les trapèzes des côtés. – Coller les côtés sur le plateau bleu.
Pour la boite : – Encoller les 4 montants, les maintenir ensemble avec un élastique.
– Coller les montants sur le fond. – Cirer et faire briller.
Pour le couvercle de la boite : – Coller le dessus et le dessous du couvercle. – Cirer en neutre le dessous du couvercle, faire briller. – Cirer en bleu le dessus du couvercle, bien faire briller. On peut indiquer sur le dessus du couvercle : tableau de 100
Pour les jetons : – Imprimer la feuille de contrôle en double exemplaire : une pour la garder comme feuille de contrôle (à plastifier), l’autre pour les jetons. – Plastifier le recto des jetons. Les recouper soigneusement, en enlevant si possible les filets. – Coller les jetons sur leurs supports. On peut s’aider d’un plioir en os pour bien faire adhérer la colle.
C’est un matériel très facile à bricoler à la maison… et très encombrant à envoyer !
C’est pourquoi je ne le propose pas sur la boutique.
Matériel :
5.5 m de tasseau de section carrée (1.2 ou 1.3 cm) par jeu, soit 11 m en tout.
On coupe les longueurs de 10 cm, 20 cm… 100 cm.
Et on peint la première série en bleu (ou en rouge)
Elles étaient bleues à l’origine, et aujourd’hui elles sont plutôt rouges (mais j’aime plus le bleu…)
Pour les barres bleues et rouges, même travail de découpe…
En formation, on nous a suggéré de matérialiser la limite entre les zones bleu et rouge en faisant une marque à la scie. Cela permet de prendre conscience sensoriellement du passage de 1 à 2… et ainsi de suite.
C’est aussi plus facile à peindre ensuite !
On peut aussi cirer avec de la cire teintée avec les pigments vendus sur la boutique… car il y a 4 faces… 2 couches si peinture… et c’est très long et fastidieux alors que la cire est plus facile à poser !
Je n’avais pas encore cette technique quand je les ai peintes… et je le regrette car j’aurais gagné du temps !
Voici un matériel pour tout jeune lecteur qui me plait beaucoup !
Car souvent un lecteur débutant peut être découragé par un livre. Là il s’agit de simples billets de lecture comprenant un mot ou deux, mais il y a derrière tout un travail de logique… et de vocabulaire.
Fabrication :
Matériel- des pochettes style pochette à élastique de couleur variée – le support que vous trouverez sur le site Participassions (les mots clés sont : autocorrectif, langage, montessori) Attention, sur Participassion, les studias à proprement parler (dans le verger, on trouve, dans le potager, on trouve…) sont mélangés avec les exercices pour parler correctement. Ce n’est pas très grave, mais les exercices pour parler correctement sont à présenter dans un deuxième temps, ils sont plus difficiles (et d’ailleurs n’ont pas d’illustration !)
J’ai préféré écrire les billets à la main, les enfants ne nous voient jamais assez écrire à la main…
J’ai choisi des illustrations du net.
Pour les planches de contrôle, j’ai contre collé la couleur des pochettes des billets.
Je voulais que le tout tienne dans une boite que j’avais, mais on peut très bien les mettre dans une enveloppe collée dans la pochette à élastiques… Ce sera beaucoup moins long !
