✅️Le sens du toucher a été travaillé en amont par les plaques rugueuses ou encore via le globe rugueux. 🌎 L’enfant est ainsi habitué à repérer par le rugueux ce qui tranche, ce qui est différent et donc ce que l’on souhaite qu’il retienne. 🔸️Les lettres découpées délicatement permettent de suivre au doigt une forme parfaite, de comprendre le sens de l’écriture et de faire travailler le poignet et la coordination 👀/✋️. 📍Apprendre le nom des lettres n’a que peu d’intérêt. Puisque leur nom ne correspond pas au son qu’elles produisent ! 🔸️Dans la pédagogie Montessori, le langage est un processus global engageant tout le corps et sollicitant l’enfant par plusieurs leviers d’apprentissages. 🤸♀️
🔸️ Concernant les lettres rugueuses, l’enfant s’imprègne ainsi de leur forme en y ajoutant le son qu’elles font. 🎯Elles seront donc la base indéfectible à laquelle les enfants se rattacheront une fois engagés dans la belle aventure de l’écriture puis de la lecture !
🔸️ Une fois que l’apprenant connaît la dizaine de lettres les plus utilisées il peut déjà y associer les petits objets des boites à sons ou encore les lettres détachables de l’alphabet mobile et enfin grâce à elles former quelques petits mots !
🔶️ Processus enclenché!
Psssst restez connectés, la présentation de l’alphabet mobile c’est pour bientôt ! 🤗
Ma fille a mis très longtemps à trouver du plaisir à cuisiner.
Mais elle est si heureuse de faire seule… que je pense que cette recette de gâteau au chocolat pourrait aussi convenir à d’autres enfants !
Vous me direz !
(parait-il que la photo n’est pas top, mais c’est ma poupoune qui l’a prise… envoyez nous les vôtres !)
En cliquant sur l’image, vous pourrez télécharger le fichier. Il est à imprimer en recto verso, en retournant sur le petit côté. On coupe ensuite sur la ligne horizontale. On coud et on agrafe, ça fait un joli livret !
Présenté sous la forme d’une bande dessinée humoristique, cette promenade dans l’espace m’a appris des choses très intéressantes.
Les découvertes sont classées par chapitres : système solaire, carte du ciel, spectrométrie du barbecue pour en reprendre quelques uns (malheureusement, il n’y a pas de table des matières)
Les points clé sont expliqués par des expériences concrètes (ce que tout montessorien appréciera !)
Le seul point négatif à mon sens réside dans les dessins que je n’apprécie pas beaucoup. Mais il faut de tout pour faire un monde, hein ?
Quel dommage que cet ouvrage ne soit pas paru 3 ans plus tôt !
Comme pour les livrets donc je vous parlais dans un précédant article, je regrette vraiment de n’avoir pas pu le tester grandeur nature sur B !
La progression adoptée est vraiment très cohérente. Les jeux proposés sont variés, toujours reliés au concret. Et les conseils donnés au début de chaque partie sont vraiment cohérents. On reconnaît là la griffe d’éducatrices expérimentées. J’aime aussi la générosité des auteurs qui mettent à notre disposition les étiquettes si on les a perdues ou si la plastifieuse les a mangées !
Pour ma part, je ne regrette vraiment qu’une seule chose, c’est que la police choisie (c’est aussi le cas pour les livrets de lecture) n’aie pas de majuscule (il fallait bien trouver quelque chose !)
Vous trouverez cet ouvrage chez votre libraire de proximité. Le mien s’est fait un plaisir de le commander pour moi !
Durant ma (déjà longue) carrière de maman, je me suis souvent trouvée confrontée au cruel dilemme de la lecture enfantine.
Que leur donner à lire ? Qui les nourrisse, les fasse grandir, leur donne envie de reprendre un livre. Le constat de la difficulté à trouver des titres qui conviennent aux enfants, a abouti au site Cmonlivre (qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui)
Il y avait cependant un grand vide éditorial : celui des toutes premières lectures, celles que l’enfant a envie de choisir lorsqu’il commence à associer les lettres, qui lui fournissent des histoires qui tiennent debout, sans toutefois être compliquées.
Trois de mes amies ont décidé de relever le défi que leur lançait Larousse, et c’est tant mieux !
Voici les points forts que je relève pour les premiers ouvrages de cette collection :
des histoires courtes, réalistes et proches des préoccupations des enfants.
une progression claire :
Les livres à 1 étoile sont entièrement homophoniques (dictées muettes de la série rose)
Les livres à 2 étoiles présentent des groupes de consonnes, br, pr… (dictées muettes de la série bleue)
Les livres à 3 étoiles introduisent les digrammes (an, oi, ai, é, on, in, ou, gn et ch) (dictées muettes de la série verte)
les illustrations sont gaies et claires
la typo utilisée peut être recopiée par l’enfant
le bonus en fin de livre : avec les images et les mots les auteurs nous présentent l’association billet/image chère à la méthode montessori.
Cerise sur le gâteau, ces ouvrages sont vendus 3.95 euros pièce, ce qui les rend accessibles au plus grand nombre.
En bref, cette petite collection est très prometteuse pour les enfants qui commencent à lire à partir d’aujourd’hui. Je les recommande chaleureusement aux parents et enseignants.
(et ma fille de 7 ans qui a commencé à bien lire depuis quelques semaines s’est régalée et attend avec impatience la sortie des suivants !)
(cette photo, vous l’imaginez bien est posée. Eh bien, elle lisait vraiment… et a relu tout le livre, pour l’occasion !)
« L’étude du développement psychologique d’un enfant doit être lié à l’étude des activités de sa main ».
Lorsqu’un enfant découvre les lettres en passant la pulpe de ses doigts sur des lettres rondes, longues et fines, c’est toute son attention qui est là, présente.
Le geste montré, s’approprie sous nos yeux ébahis, par de petites mains encore maladroites et qui pourtant construisent à une vitesse vertigineuse toute la grandeur de la pensée humaine.
La cursive est depuis toujours, le seul style d’écriture privilégié par Maria Montessori.
Femme éduquée au sein d’un milieu bourgeois, logeant près de rues animées, témoin des devantures s’installant de-ci de-là suivant la valse des modes de l’époque.
Bien évidemment, l’écriture en capitale était déjà partout, simplifiant le travail des menuisiers, des peintres et des poseurs d’enseignes.
Évidemment, les produits de consommation de l’époque étaient présentés avec des lettres majuscules aux couleurs vives attirant les regards prêts à acheter.
Pourtant, Maria Montessori a fait le choix de la cursive en premier lieu, avant même la première Maison des Enfants de Saint-Lorenzo et auprès des enfants dits « fous », de l’époque.
Il faut bien garder à l’esprit que Maria Montessori a mis en place une méthode scientifique basée sur l’observation, sur l’universalité des élans intérieurs, sur l’homogénéité des moments propices à l’apprentissage.
Les observations de Maria Montessori et sa pratique ont permis une sélection empirique et des présentations sensées englobant toute une logique, une continuité, une évolution calculée qui amène les jeunes esprits à passer à l’abstraction par l’immersion de leur corps tout entier dans le concret.
Le concret de l’écriture, qui précède la lecture, ne se construit qu’en isolant les difficultés. Maria Montessori le disait très bien « Un seul apprentissage à la fois ».
Ainsi, les mains du jeune enfant sont prêtes à entrer dans cette incroyable aventure de l’écriture, ayant répété maintes et maintes fois les mêmes gestes de vie pratique et participant activement à l’aiguisement de tous les sens.
Isoler la notion ne signifie pas que les apprentissages ne sont pas pluridisciplinaires, ils répondent au contraire à la mise en place de l’écriture par un nombre important d’éléments interconnectés.
Il est donc évident que le poignet, porteur de l’outil scripteur et levier de la réflexion, de par sa structure physiologique articulatoire est prévu pour la rondeur, la fluidité, la précision du geste.
La cursive en est presque une danse attendue tant elle permet à l’enfant de répondre à cette aisance biologiquement donnée. Puis, elle s’inscrit logiquement dans un évitement de confusions entre les lettres ou de l’effet miroir.
Elle permet une posture optimale, une base solide et dure sur laquelle peuvent se reposer toutes les autres graphies une fois la lecture lancée.
Pourquoi devrons-nous handicaper l’enfant, entraver l’élan ? Qui sert-on lorsque l’on demande à nos élèves d’écrire en lettres capitales ?
Sous-estimons nous leur intelligence ?
Comment ne pas tomber dans une sorte de schizophrénie qui demanderait à l’enfant d’écrire en « lettres bâtons » sous prétexte que cela répond à un » besoin » de lecture des slogans publicitaires ?
Dissocions intelligemment le geste d’écrire, le savoir écrire, le savoir former les lettres, et la faculté de lire.
Écrire en majuscules viendrait à faire croire à l’enfant que cela faciliterait sa lecture et donc sa compréhension?
Si nous y regardons de plus près, il semble pourtant que servir à l’enfant le plateau argenté de la commodité constitue une insulte à ses capacités.
La majuscule a un rôle précis, répond à des règles grammaticales. Elle constitue à elle seule plusieurs leçons données aux enfants lors de leur cursus montessorien.
Elle n’est pas mise de côté, ne lui jetons pas la pierre. Mais à chaque chose, sa place.
Maria Montessori prônait l’ordre.
Ce n’est pas applicable seulement aux étagères de nos classes.
Cela s’applique à chaque éducateur qui se questionne et qui cherche à faire la place en lui pour comprendre et observer, pour déduire et avancer.
Cela s’applique aussi à chaque adulte qui souhaite rester au clair avec lui même, sans amoindrir la pédagogie et la posture qu’il prône, sans se laisser aller à des intérêts autres que ceux des enfants.
Charlyne Aron, collaboratrice de 123Montessori,
Éducatrice Montessori chez » Aux p’tites éponges »